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Elle s'appelle sans savoir se nommer...

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12 juin 2015

Tentative de non-prise de tête

[ Pour la musique, j'ai écouté Booba, Gradur et Lacrim. Voila, c'est dit, sur les premiers je rigole, sur le troisième je suis plus attentive. ]

 

 

Et si j'arrivais enfin à faire le vide ? Au moins un petit peu, de temps en temps ?

 

Allez, pour commencer, évacuons cette journée. 

Je me lève, 11h passé, j'embauche à 12h, je commence à flipper. 


Allez, motive-toi, une jambe et puis l'autre. Debout, ça y est. Je chancèle jusqu'à la salle de bain pour pisser.
Je retourne dans le salon/chambre, avec deux chicorée et de quoi manger. Pas l'énergie pour autre chose.
Ensuite, il faut s'activer, l'heure passe. Je cherche des fringues, mon copaine est déjà prêt, je dois encore me maquiller.
Je tombe sur mon sac, plein de pisse de chat. J'inspire. Très profondément pour garder mon calme.
Je termine tout ça et on sort, je suis déjà à cran.

Arrivée au taff, je me gare comme une bite, j'interpelle des anim' ou des instites pour qu'elles m'ouvrent.
Je cherche un supérieur, je trouve. Tiens, mes super collègues...
Je m'assois en bout de table, j'attends. 
Ca commence, aller, surveillance de cours pendant une heure. Ca court, ça crie, c'est long, y'a pas grand chose à faire.
On enchaine avec la surveillance de cantine. De la bouffe qui vole, des mains sales, des enfants crados.
Tu leur dis stop, arrêtes, cinq fois de suite pour finir par les punir. A croire qu'ils aiment ça.
Est-ce qu'ils font des concours de punition ? Pourtant on peut sentir qu'ils ont les boules, parfois...
Bref. 
La cantine, c'est chiant, parce qu'ils mangent, et pas toi. Toi tu les sers, tu essaie de les discipliner pour leur sécurité et la politesse, et tu essaie d'oublier le bruit infernal que ça fait, autant de marmaille dans une seule pièce pas si grande que ça.

Après ce doux concert, il faut prendre un petit groupe de 5/6 ans et essayer (j'insiste sur ce mot) de faire un temps calme.
C'est à dire, faire que les enfants s'allongent sur un tapis dans la salle de classe, et se taisent pendant 1/4 d'heure.
Autant le dire tout de suite : ça a tenu 5 seconde maximum. 
Après, c'est foutu, y'en a toujours qui ouvre sa gueule, ou qui se lève, ou les deux, voir plusieurs à la fois.aliceinthesprinklersEt ça se fou de toi, tellement. 
Et tu gueule, t'en a marre, tu leur dis qu'ils sont pires que tout, qu'ils sont plus cons que des bébés, etc. 
Tu fais gaffe à pas les insulter, parce que t'es remplaçante, et s'ils le rapportaient aux parents qui le prennaient mal... 
Bref.
Donc tu fais de ton mieux quand ton collègue arrive d'à côté, et dis à tes gamins de la fermer parce que les autres n'arrivent pas à dormir. Et tu souris à ton collègue. Tu mitrailles les enfants du regard.
Et tu te dis qu'on vient de sapper définitivement ton autorité. 

Suite à ce nouveau supplice, vient l'heure du jeu de société. 
Les enfants joue avec les pièces, à les envoyer aux quatre coins de la pièce, t'as pas le temps d'en punir un que trois autres font la même chose.
Tes yeux s'écarquillent quand par miracle ils t'écoutent énoncer les règles du jeu.
Tu déchantes vite quand tu vois qu'ils n'ont rien comprit en jouant.
Et tu répètes, non, c'est pas comme ça, fais pas-ci, fais pas-ça, lâches, donnes, arrêtes !
Tu croyais t'amuser gentiement autours d'un plateau avec une paire de dés, mais non. Non. 

Bon, vient l'heure de la pause. Où tu retrouves tes joyeuses collègues. 
Tu te mets à l'écart, juste assez pour pas "déranger", mais pas trop pour participer de temps en temps. (il faut essayer de s'intégrer sinon c'est la mort assurée)
Tu sirotes ton thé en mangeant ta gauffre quand on te fait une remarque, elles sont si bonnes ces gauffres !
Mais non, tu résistes, tu la garde pour toi. Tu sais que sans elle, ton taux de sucre va vite chutter de façon vertigineuse, et ce n'est pas une gourmande qui va te mettre K.O., du moins, pas cette fois.
Je fais semblant d'aller bien, mais j'envoie des textos désespéré à mon copain et mes potes. 
"C'est horrible D':"
Vient le temps de préparation des TAP. Okay, c'est party. 
Personne ne dit grand chose. Une bonne âme finit par m'expliquer, à force de poser des questions. 
On fait le tour de la chose, et j'esquive une attaque d'une collègue "rivale" (je pense qu'elle me voit ainsi).
Bon sang, mais je suis tombée où ?

Vient le temps de la récrée, la garderie. Je soupire intérieurement. 
Et là tu fais le tour, tu te postes, tu marches, etc. Et tu crie de temps en temps.
C'est là que ça s'est calmé, enfin. 
Sauf quand j'ai sortit mon téléphone (première fois de la journée, pause exceptée !) et la directrice grille un enfant faisant une connerie sous mes yeux, rivés au téléphone. 
Et merde.
Ca passe, elle ne dit rien.. Vivement la fin !

Je commence à guetter l'heure. Il n'y a presque plus d'enfants. 
18h !! Yes !
Je cours, je vole, je me casse !

Dans la voiture, j'appelle mon mec. On sait pas trop ce que l'on fait, déjà j'annule ma sortie de ce soir, et je me calme chez moi.
Là-bas, tout se passe bien, je mange une salade de tomate et feta (<3).
Après, ça se corse un peu. 
J'sais pas, le mal de crâne, la fatigue... Ma tolérance à la frustration en baisse. 
On s'engueule avec mon copain. Je veux pas bouger, mais je veux le voir, je suis de mauvaise foi et je m'énerve. 
Je lui raccroche au nez, vexée, puis dégoutée d'avoir agis ainsi.
Je suis énervée, je prend mon linge plein de pisse de chat et décide d'aller le laver.
Sur le parking (je vais au lavomatic en voiture), je renverse une partie de la lessive...
Et oui, le paquet a eu la bonne idée d'exploser un jour, et j'ai pu en sauver la moitié, mais dès que le paquet se renverse, tout coule.
Donc je ramasse avec le linge sale (rien ne se perd), et... décide de retourner chez moi pour prendre du journal, histoire que mon coffre ne s'impregne pas de la pisse. 
J'oublie la monnaie.
Arrivée là-bas, je mets le linge, et voit que ma carte n'est pas utile, l'appareil ne prend que la monnaie.
Ok.
Je m'échauffe un peu et fonce chez moi en chercher en priant pour que personne ne vole mon linge.
J'y retourne. La machine.. ne marche pas, elle rend les pièces. Toutes. 
T'en mets une, elle ressort directe. 
OK. 
Je rentre chez moi, j'en ai plein le c*l. 

J'claque tout, et je vais sous la douche.
Un texto, mon copain, qui comprend ma fatigue, je m'excuse. 
Je me repose. Ca y est, ça va aller, je mange une gaufre (hé hé). 
Voilà. 

 

Faisons un break...

 

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Je veux plus me prendre la tête. 
J'ai envie de speed, de md. 

J'm'en fou.
Juste envie de profiter, à ma manière.
J'suis pas dedans, mais ça m'prend.

Tu t'sens plus sourire tellement tu ris.
Et tu sais plus pourquoi tu pleurais avant.
T'es juste heureux, content.
Et y'a rien d'mieux.

Nouvelle bataille, il l'a dit.
L'inconscient, qui me pourrit la vie.
Je suis un automate cassé.

Il faut vite me réparer.
Mais j'suis la seule a posséder les bons outils.

                                                 ?Mizerless!

 

En ce moment, je vis seule. J'essaie de me comprendre, de me retrouver. J'ai perdu mon identité à trop jouer un rôle, à être trop près des autres et de mon copain en particulier. Il a commencé à en souffrir, j'étais trop présente, pesante, opressante. Je comprends tout à fait, il suffit de prendre un peu de recul, ça n'a rien de compliqué. Maintenant, je réalise qu'être seule est un vrai callenge. J'étais au plus mal au début de la semaine, les quatre premiers jours furent horribles. Puis il est venu, et sa présence m'a genée. J'ai su que je n'avais pas finis, que j'avais un certain chemin à parcourir. Il me faut l'entreprendre, maintenant. 
C'est dur. J'ai cru devenir folle, sérieusement. 
Puis maintenant, ça va, je supporte. je m'énerve vite, je réagis mal, mais moi ça va. Les autres prennent un peu cher par contre. Je dois travailler, cette tristesse, douleur, ne doit pas se transformer en haine ou en colère. Elle doit juste disparaitre. 

Premièrement, savoir arrêter de penser, se retrouver au présent. Ensuite, laisser venir l'émotion, la vivre pleinement, à l'abri des autres. Enfin, franchir ce cap. Etre soi, sans cette tension sous-jacente.

 

Vivre librement, sans que l'inconscient ne me dirige.

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28 décembre 2014

Libre penseur...

Rone - Parade

Je ne pense pas être quelqu'un de bien, mais j'essaie d'être bien pensant. Pour moi, ce n'est pas correspondre aux normes, c'est créer mes normes, quitte à avancer seule contre tous. Le bien pensant, c'est faire les bons choix, qui sont rarement les plus faciles. 

Le libre penseur, c'est celui qui s'élève contre la morale, contre l'autorité. Pas par défis, seulement pour sa propre foi. Défendre ce qui mérite de ne pas être négligé. 

A quoi ça sert, cet article ? On se le demande, hein. En fait, je voulais surtout partager la video. Et ce petit son aussi, il est ma foi, plutôt cool.

28 décembre 2014

Liens sociaux, question d'attachement

Les gens savent-ils à quel point ils comptent parfois ? Est-il permit de l'avouer sans crainte ? Ne suis-je pas simplement trop sensible ? 

S'il n'en tenait qu'à moi, je vous appellerais tous mes amours, mes amis. Vous m'êtes chers, précieux, aimables en d'inombrables points ! Sans vous, la vie serait infame, vide de sens, sans joie, inutile... L'amour, fil conducteur de mon âme, n'est pas seulement dirigé vers un élu, il l'est aussi envers de nombreuses personnes. Point trop n'en faut, mais ne dit-on pas "aime ton prochain" ? 

Nous ne le disons jamais assez aux gens qui nous sont proches. Et moi-même, si je l'avoue dans l'ombre, je ne saurais dire à mes amis que je les aimes. Je me demande s'ils en ont conscience, et je pense également connaître la réponse. C'est bien triste, car ne pas se sentir aimer peut engendre bien des sentiments, ce que je regrette. 

Comment, dans ce cas, exprimer son attachement ? 

18 décembre 2014

Retour aux sources

Après un mois d'absence, je reviens. 

          Tellement de choses se sont passées entre temps, et le temps me rattrape. 

                     "Allô, maman ? 

                     .

                     .

                     .

                     Je me suis fais voler mon coeur.."

      ♪

             

          Il est arrivé, comme ça. On a parlé, on a parlé si longtemps que l'on ne comptait déjà plus. Et il s'est passé quelque chose. On se comprenait, on savait à l'avance ce que l'autre allait dire, parfois. On partage tellement de choses... Une rencontre qui m'a retournée. Je n'ai plus eu le temps de me poser pour réfléchir, j'ai foncé. 

          Tu sais, quand ton coeur se met à battre dès que tu es en présence d'une personne, c'est une chose à ne pas laisser filer. Il s'est trouvé qu'il n'était pas désintéressé, et l'on ne s'est plus quitté. 

          Je prends à peine la mesure de ce qu'il nous arrive... C'est renversant, magnifique, car il me traite comme il faut. On se comprends, on se fait du bien. On s'entend si bien ! 

 

 

Alors pourquoi suis-je si mélancolique ? Pourquoi, toujours cette ombre vient-elle tout gâcher ? J'ai l'impression d'entendre au fond de moi que le bonheur, ça n'est pas pour moi, que je ne peux être heureuse, et qu je n'ai pas le choix !

Je l'aime, sincèrement. Je pense que l'on ira loin, que l'on fera de grandes choses, et que l'on se tire vers le haut. On a de grandes capacités, je crois en nous, même si c'est le début.

J'ai seulement peur que ça n'aille pas.

Au fond, c'est seulement ça.

 

J'ai peur car l'autre traine dans les parages, un autre également qui me suit de près et m'opresse assez lourdement. De plus il y a celui de ma ville natale qui cherche à me retrouver, ainsi que mon père de substitution qui ne lâche pas l'idée d'être "plus". Sans parler de celui qui est en prison.

Je suis plutôt douée dans la collection des amours déçus...

Je ne veux pas que cela finisse ainsi une fois de plus ! A repousser tout ceux qui m'aime (bien que cela soit un choix parfaitement raisonné), j'ai peur de perdre cet amour. Et lui, Lui, je ne veux pas le perdre.

 

7

 

14 novembre 2014

Tu sais jamais ce que ton coeur te réserve.. Le

Tu sais jamais ce que ton coeur te réserve.. Le mien est énorme, bien trop grand pour être raisonnable. Il battait pour une personne, puis pour une autre, et maintenant ils sont deux. Ca n'a rien de normal, ce n'est pas de l'amour. Et je me méprend, et me reprends, pour ne pas tomber dans ses pièges. Je suis plus vivante que je n'aurais pu le croire, je suis plus heureuse que jamais, la vie ne m'inquiète plus comme elle l'a fait. 

 

Il a ces yeux qui me font chavirer. Lui ses gestes qui me font rêver. Cette chaleur, ça me plait. 

 

Ca devient dur d'en parler. En vrai, je ne sais pas ce que je veux. Je n'aime pas être seule, mais je ne veux pas combler ce vide trop vite et n'importe comment, même si j'ai foi en ceux qui me plaisent, ce n'est pas une raison ! Je sors d'une longue relation, mais je ne dois pas m'empêcher de vivre. 

 

Je ne traine qu'avec des mecs, et j'ai peur de devenir trop vulgaire, trop brusque etc. à la longue. Et s'ils me voyaient définitivement comme une pote, presque un pote, plutôt que comme une fille jolie et célibataire ? 

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12 novembre 2014

Music is L♪fe

Comment vous dire à quel point vous êtes géniaux ?

Vous tous, je vous dis merci, avec le sourire, les yeux qui pétillent et tout, merci ! Parce que les week-end comme celui-là, où tu es entouré d'amis du début jusqu'à la fin, ça n'a pas de prix.. Je vous aimes putain ! 

Comment ai-je pu me priver de tout cela ? Comment peut-il croire qu'il me faisait vivre aussi bien ? Il ne supportait pas de me voir heureuse, peut-être. Il a cessé de me harceler, il a retrouvé les siens. Comprendra-t-il ? 

La joie m'a enflammée, j'étais bien, ivre et désinvestie de ce sentiment de culpabilité, libre de ce mal que l'on s'est fait, libre de danser et d'oublier tout les problèmes. J'étais en osmose avec la musique, la musique était mon oxygène, mon sang. 

Et le retour... Le retour a la réalité fut rude. Savoir qu'au mautin, ce serait finis, je serais seule. Jusqu'à la prochaine fois. 

 

Emancipator - Vines

 

    Si tu savais comme j'aime.


    Si tu savais comme je voudrais me libérer de mes chaînes, celles qui me retienne de te prendre dans mes bras quand je te vois, de te faire des calins même juste comme ça, de me blottir contre toi, juste pour un peu de chaleur.. Sans attente, sans arrière pensée, seulement se sentir bien avec les autres, détendue. 

 

    Si tu savais au fond, comme j'ai besoin d'être aimée.


    Toute cette attention que je demande et qui ne saurait être satisfaite... J'ai trop d'attente même si je me vante de ne pas en avoir. Je peux mentir beaucoup, pour me protéger. J'ai peur d'aimer malgré que ce soit mon plus grand désir, car peur d'être abandonnée. Je ne veux pas être seule. Mais je veux exister pour moi-même. Je me dois de vivre pour moi aussi. 

 

Trop d'embouteillage.

    Je voudrais m'émanciper de cette relation qui m'a apporté des choses, mais qui m'en a prises aussi. Je suis libre, célibataire, je peux m'amuser ! Et malgré moi il me fait encore culpabiliser. Des remarques comme "tu as l'air de bien t'en remettre" peuvent blesser, venant de lui avec son ton dégouté. J'ai envie de lui dire fuck, et qu'il aille en faire chier une autre mais je n'ai pas envie de passer pour une conasse. Mais merde, j'ai pas de compte à lui rendre, et c'est terminé, je ne retournerais pas avec lui. Je peux faire ce que j'ai envie. 

 

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Se ressourcer, cultiver sa personnalité, se retrouver un peu dans tout ce bordel... 

 

 

8 novembre 2014

Comment faire avec un pervers narcissique ?

 

 

Mécanisme inconscient et destructeur, le pervers narcissique est une personne qui vampirise les autres. A travers la manipulation, elle rend sa victime dépendante de lui, et en fait ce qu'il veut. Il lui impose une vie qui lui convient, la coupe de tout ses proches, et quand elle est isolée et installée dans un profond mal-être, le PN a gagné. 

Je ne veux pas retourner avec mon ex, parceque depuis longtemps je pense qu'il est comme ça. Hier, j'ai fais l'erreur de le lui dire clairement, que la pause serait définitive et que trop de mauvais souvenirs étaient rattachés à lui pour que je veuille recommencer. Sa réaction ne s'est pas faite attendre... J'ai commencé par ignorer ses messages, ses appels une bonne partie de la soirée. Mais au dixième appel, j'ai finis par décrocher pour lui dire d'arrêter. 

La, ce qu'il m'a dit m'a frappée, blessée. Si je n'avais pas autant bu et fumé pendant la soirée j'aurais été si choquée que j'en aurais fondu en larme, comme avant. Car ce comportement agressif et culpabilisateur, menaçant, je le connais. Ce n'est pas la première fois, quand il sent qu'il me perd, qu'il me dit des choses horribles. 

 

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Il m'a fait comprendre que s'il devait payer pour le tribunal devant lequel on doit passer, c'est moi ou mes parents qui en feraient les frais. Il habite près de leur entreprise maintenant, et m'a dit qu'il y foutrait le feu. Qu'il allait faire de faux témoignage autours de lui pour établir que j'étais folle et que j'ai tout inventé. Il veut retourner la plainte contre moi. 

Ce qu'il s'est passé pour que l'on passe au tribunal est une longue histoire, de laquelle j'étais rescapée avec des bleus, une marque de morsure et d'étranglement, des poignées de cheveux arrachés parcequ'il m'avait trainée dans l'escalier. J'ai connu sa fureur. J'ai pu me réfugier chez la voisine qui m'a emmenée à l'hôpital et à la gendarmerie... On s'est remit ensemble deux semaines après parce que j'avais pitié. Je le regrette beaucoup.

Aujourd'hui, il n'est pas capable d'en parler. Pour lui, c'est à moi de payer car je n'aurais pas du porter plainte. Et il est prêt à tout pour échapper à ses responsabilités. Ses parents marchent dans son jeu, et il essaie de convaincre tout le monde que je suis folle. Mais hier, notre ami commun a lui-même été menacé gravement et il se rend compte de toute l'ampleur du personnage que l'on a en face de nous. Et j'ai peur. Il pourrait mettre ses menaces à execution, même si j'ai toujours soutenu que je le défendrais au tribunal, que je n'irais pas pour inculper qui que ce soit mais pour nous sortir de  là. Je ne peux pas rompre. Je ne peux pas vivre. Je ne peux pas lui faire confiance. Je suis restée son objet. Je suis écoeurée, car pour sortir de ses pièges, ce sera dur. Il est plus près que moi de mes parents, et j'ai peur qu'un jour il passe à l'acte. 

 

 

6 novembre 2014

Une nouvelle étoile, des sentiments naissants, vertiges et tremblements... ou illusion de passage ?

Il me regarde, il est généreux, il fait attention à moi, il me complimente, il me protège, il me vante auprès des autres, il cherche à me voir, il m'appelle et m'envoie des messages, il m'effleure parfois, il me taquine de temps en temps... Il est beau, il est gentil, il est intelligent... 

Je pense à lui, souvent, je sens mon coeur s'accelerer en sa présence, j'ai envie de le toucher, j'ai envie de passer du temps avec lui, je crois qu'il me plait... 

Et j'ai peur de rêver, je ne suis pas sûre de moi. Mes vieilles habitudes reviennent au galop. Je tremble, j'hésite, je m'évanouirais à certaines idées. Je n'ose pas. Mais putain qu'est-ce que j'aimerais ! Le truc, c'est que je sors à peine d'une longue relation, et foncer sur un autre me paraît vraiment une très mauvaise idée. Je dois laisser le temps au temps, être patiente. Si je lui plait vraiment, vu que je suis libre, il finira bien par me le dire plus clairement... 

#lamourfou #enmodeBridgetJones #etcestlecoeurplusfortquelaraison #laisserletemps

 

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On se connait depuis un an à peu près, déjà. On s'entend bien, vraiment. Il a toujours été là, a souvent pris ma défense plus que celle de mon ex, j'ai toujours pu compter sur lui. Ces derniers temps, j'ai cru comprendre que les filles l'intéressaient de nouveau, et que mon ex ne me méritait pas, que j'étais une nana vraiment bien, et... Je sais pas, le sentiment qu'il pourrait y avoir quelque chose. De mon côté, je l'ai toujours trouvé séduisant, mais aussi sensible, intelligent, à l'écoute, drôle. Je veux juste ne pas m'emballer, me tromper, m'inventer des choses... Je n'ai vraiment pas envie de souffrir. 

La Belle Mixtape - Summer Memories ♪ 

parce que ça nous ressemble

4 novembre 2014

L'Aurore vient

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L'un me "quitte", l'autre m'attire.. Le soleil vient à peine de se coucher, c'est déjà le matin. 

On a discuté, j'ai mis les choses au clair. Je ne le regretterais pas, cet homme que j'ai aimé. 

Lui qui n'était jamais à l'heure, qui n'avait aucune ambition, qui n'était pas tendre, et pleins d'attention, lui qui ne cherchait pas à assurer notre vie de couple, qui n'avait aucune passion, beaucoup de projet mais jamais de concret, qui se réfugiait dans la bétise, ou dans les jupes de sa mère, qui pensait qu'être mature c'était no-futur, qui croit pouvoir partir a 30 ans sans rien regretter, qui n'avait pas la même éducation que moi, ni les mêmes goûts, ni les mêmes opinions, ni les mêmes envies.. Bref. On avait pas grand chose en commun et pas mal de différences. 

Ce que je ne regretterais pas, c'est qu'en voyant sa misère, ça m'a permis d'avancer. J'ai plus accomplis à ses côtés en deux ans que je n'aurais pu en dix-huit chez mes parents. Pour ça, je le remercie. Voir les autres galérer nous pousse souvent vers le haut, parce qu'on a l'exemple de ce que l'on ne veut pas être. 

 

Rihanna - Diamonds Cover (reprise)

 

Tout ça pourrait être très bien si je ne tombais pas déjà sous le charme d'un autre ! 

L'ami, "James", toujours là quand j'ai besoin, avec qui j'ai de longues discussion, des moments a deux où l'on échange beaucoup, où l'on rit. On a des centres d'intérêt communs, je crois que je lui plais. Mais c'est trop rapide. Mon coeur aime s'emballer, moi cela m'épuise ! Si je répugnais mon ancienne relation, je ne dois pas me précipiter ! Surtout que j'ignore s'il a vraiment des sentiments plus fort qu'une simple amitié pour moi... 

Je sens des papillons dans mon ventre quand j'y pense. Je vais le laisser venir à moi si c'est ainsi que cela doit se passer. Je ne brusquerais rien, je dois me laisser du temps. 

 

Au fait, je ne l'avais pas mentionné, mais toi, cher lecteur, si tu as envie de laisser une remarque, une histoire a partager, ou tout autre commentaire à but non comsoleilmercial, je t'invite à laisser une marque de ton passage ici ! 

Amicalement

 

3 novembre 2014

Je croyais...

...en toi, au manque que tu as allais laisser. 

    Mais ce que je ressens est différent. Je me rappelle tes défauts. Comment oublier les tâches que tu as laissé, tes manies qui m'insupportaient ? Tu m'as laissé car je t'en demandais trop. 

   Moi aussi je le voyais. Peut-être n'as-tu fais que prendre les devants. Combien de fois avons-nous faillis se quitter ? J'ai toujours voulu casser, sans en avoir le courage car je t'aimais. 

   J'avais trop peur d'être seule. 

 

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       Tu sauras que si tu me manques, je ne veux pas que tu reviennes. Colère, rage, ou soulagement ? Tant que les fautes ne seront pas réparées, j'aurais du mal à oublier. Mais je n'essaierais de te rappeller que pour que tu payes tes dettes. 

       Ce peut être de la paranoïa, mais tu me fais penser à un pervers narcissique. Tu m'as assiégée, rendue dépendante, puis j'ai menti pour toi, j'ai triché, j'ai fais des choses que d'habitudes je n'aurais pas faites, tu me faisais peur parfois, et je te craignais. Tu m'as manipulée de nombreuses fois, et encore aujourd'hui c'est comme si tu avais le dernier mot, tu es l'initiateur de cette pause. Et tu as réussis à m'en rendre triste. Pourtant, je n'ai pas pleuré. Et je n'en ai pas envie. Je veux seulement obtenir réparation, ensuite, je pourrais suivre ma vie, loin de toi et de tes tristes histoires. 

Je commence à me sentir libre... 

hippie belle

... et ça me rend vivante .

 

Faul & Wad Ad vs Pnau - Changes

 

           Qui l'eut cru ?

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